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Barjac Le couple belge a choisi Barjac pour devenir agriculteurs

T. Dg.
09/05/2012, 08 h 43 | Mis à jour le 09/05/2012, 10 h 04
Tine et Driss installeront bientôt leurs cochons dans ces champs.
Tine et Driss installeront bientôt leurs cochons dans ces champs. (Photo ALEXIS BETHUNE)
Le lieu est magnifique et paisible, avec un paysage à perte de vue. Dans le champ voisin, des vaches bio paissent depuis peu. Au fil des mois, la Grange des Prés reprend vie.
Barjac, terre de mission pour le bio, a depuis longtemps sa cantine scolaire fonctionnant sous ce principe. Et pour alimenter en produits bio la cantine, il a fallu installer des producteurs. Ainsi la Grange des Prés et ses 120 hectares ont vu arriver un boulanger, puis un éleveur de vaches, un autre de volailles et bientôt une production de cochons en plein air. En attendant un ou deux maraîchers.
Driss et Tine sont les futurs éleveurs de cochons. S’ils ont posé leurs valises à Barjac, c’est un peu par hasard. Ce couple belge est originaire de Gand, en Flandres. Tous deux trentenaires, ils ont décidé de changer de travail. Tine était biologiste et Driss géologue. Leur rêve était de devenir agriculteur.
"Nous avons cherché des terres pendant trois ans en Belgique. Mais comme partout en Europe, c’est aujourd’hui impossible de s’installer pour les jeunes si l’on n’est pas déjà dans une famille d’agriculteurs. C’est un monde très fermé", regrette Tine.
"Nous ne pouvions pas laisser passer une telle chance"
En vacances dans la région de Barjac, le couple apprend que Terre de Liens a décidé d’installer des agriculteurs en bio à la Grange des Prés. Le système permet d’acquérir des terres pour les mettre à disposition des candidats à l’installation. "Il manquait dans leur projet des éleveurs pour les cochons en plein air et les abeilles. Nous ne pouvions pas laisser passer une telle chance. On a dit oui tout de suite", confie la jeune femme.
Le couple a déjà une expérience en apiculture et une formation en agriculture qu’ils devront néanmoins valider en France pour pouvoir prétendre à l’aide aux jeunes agriculteurs. Leur projet est d’élever une centaine de cochons par an, en bio, qui seront placés individuellement dans des cabanes en bois.
L’alimentation est tirée de l’exploitation avec la production d’orge, de topinambours, de fèves et de fourrage. Un laboratoire doit aussi être créé. Il permettra de transformer la production en pâté, saucisse, charcuterie et viande découpée destinés au marché de Barjac et à la cantine scolaire. "L’idée de circuit court est ainsi respectée", explique Driss.
Pour l’apiculture, la production pourrait être transformée en hydromel ou pain d’épice. Le projet n’est pas encore totalement finalisé.
Le couple a donc quitté travail, famille et amis pour s’installer sur cette terre barjacoise. Une reconversion qui a été facilitée par Terre de Liens. "C’était plus facile pour nous. Nous ne voulions pas être vus comme des petits Belges qui viennent dans le sud de la France. C’est très chaleureux ici et pas seulement la température. Les gens sont très gentils", explique Tine en riant.
Dans quelques semaines, les cochons bio arriveront à Barjac. Ils viennent d’Ardèche, des croisés Duroc-Gascon à la peau noire. "L’éleveur arrête son exploitation. Comme il est passionné par son métier, il a accepté de nous aider", explique Tine. Et pour le laboratoire, celui d’un boucher de Barjac sera utilisable dans un premier temps. Une aide locale que le couple apprécie.

1 opmerking:

Marc zei

Beste Fransmanschs

1 juli nader nu snel, bij deze al ne proficiat voor die nieuwe boer en boerin...
We blijven jullie volgen en komen zeker eens af...
Hopleijk komen de varkens nu snel en laat je ons verder kwijlen met rijke bermen en ander schoons daar dichter bij de evenaar
Groeten uit een zwoel (de eerste maal in 2012)Zomergem